En Apesanteur

« Le récit rare et poétique d’un astronaute français qui avait emmené le Petit Prince avec lui dans l’espace et qui partage de nombreuses similitudes avec la vie d’Antoine de Saint Exupéry. »
— Fondation Antoine de Saint Exupéry
« Une plume alerte et sincère. »
— Le Figaro
« Ce livre offre une rencontre passionnante avec un homme engagé.  »
— AeroBuzz
« C’est passionnant. »
— RTL

Ce manuscrit autobiographique offre un regard unique sur le métier d’aviateur et d’astronaute. Construit comme un roman d’aventures, il invite le lecteur à en devenir le héros, explorant courage, rêves d’enfant, et fraternité à la recherche des étoiles.

L’auteur partage l’intensité de l’entraînement, le frisson du décollage, et la magie des sorties spatiales. En orbite, le lecteur contemple la Terre, organisme vivant baigné de lumière, et réfléchit au sens de la vie.

Un voyage captivant, entre émerveillement cosmique et critique du monde moderne, qui nous pousse à redécouvrir notre planète : Terra Nostra.

Extraits Audio

« Je vole au-dessus des océans, des continents, et tout ce que je connais est là, sous mes yeux, comme apprivoisé. Je prends la Terre sous mon bras, elle est belle et fragile. »
— Chapitre 1: La Chevauchée Fantastique

Extraits illustrés

« Le courage, sous toutes ces formes, vous ouvrira, je l’espère, les portes d’une certaine vérité, vérité sur vous-même et vérité sur les autres.  »
— Chapitre 2: Ce fougueux Magister
« Je tourne la tête et aperçois en virage sur la tranche, un Mikoyan-Gourevitch qui m’ offre à avoir en plein soleil de gloire, la livrée de l’escadron des Cigognes peinte sur la totalité de sa voilure supérieure, comme un signe de bienvenue dans le ciel polonais »
— Chapitre 6: Rendez-vous manqué avec l'Histoire
« Je me délecte déjà de pouvoir refaire l’expérience de cet état enchanteur de l’apesanteur que j’ai découvert il y a quelques années sur Iliouchine-76 à la Cité des étoiles, et qui n’est pas sans me rappeler mes souvenirs de gamin, quand je sautais du plus haut des plongeoirs de la piscine de Pont-Saint-Esprit: être en apesanteur, c’est bien être en chute libre n’est-ce pas ? »
— Chapitre 7: L'étoffe des héros
« Ce n’est pas la technologie qui a envoyé les Américains sur la Lune, c’est l’envie. Je pourrais rester des heures à rechercher l’énergie vitale que dégage encore ce lieu, et repense aux images d’archives qui nous y montraient des hommes jeunes, éblouissants de force et de ténacité, une génération qui a su décrocher la Lune. »
— Chapitre 10: Prototypes
« La couleur orange du scaphandre m’est familière, c’est celle de ma combinaison de pilote d’essais. Elle est, là aussi, censée faciliter les recherches de secours après une évacuation. Orange, comme le parachute que je porte sur le dos et qui ne sert qu’à rassurer les managers de la NASA, tant son domaine d’emploi est limité. On ne peut en effet sortir de la navette qu’aux vitesses subsoniques, c’est-à-dire dans les dernières minutes de vol. Mais si le parachute peut également rassurer Cécile… alors il est très utile. »
— Chapitre 9: Assimilation
« Paco enfile les gants et connecte le pantalon en tissu, vérifiant avec le plus grand soin l’étanchéité des différents joints toriques. Dans l’espace comme dans l’eau du bassin, il y va de ma survie. Ensuite, avec une petite grue, je suis plongé dans le piscine, où mon corps disparait au moment où j’adresse de la main droite un salut militaire à Paco resté sur le bord du bassin.  »
— Chapitre 12: Avec l'aide d'Archimède
« À déjà plusieurs milliers de kilomètres de là, Cécile reprend son souffle. Claude Nicollier, à l’annonce du MECO (Main Engine Cut Off), lui a tendu la lettre que j’avais écrite. Pour la première fois depuis le début du vol, elle pleure, laissant échapper, elle aussi, toute l’appréhension qu’elle avait jusque-là profondément enfouie.
— Maman, pourquoi tu pleures ?
— Je pleure de bonheur de savoir papa bien arrivé là-haut.
— Papa est devenu une étoile, mais il va bientôt revenir, il me l’a promis.  »
— Chapitre 17: We have lift-off
« Alors que j’arrive à la base du mât de la station, je passe devant une surface miroitante qui me renvoie mon image de scaphandrier, un peu floutée, où je distingue un visage rieur, celui de mon enfance. Cet enfant rit de se voir au sommet du monde et comprend que son rêve est devenu réalité: on ne devrait jamais trahir les rêves d’un enfant. »
— Chapitre 21: Baptême du feu
« Je regarde la planète bleue, les yeux remplis d’amour. Moi qui viens de survivre dans le plus petit vaisseau spatial existant, un scaphandre où tout est limité, l’air, l’eau, la nourriture, je vois la Terre comme un magnifique vaisseau spatial, celui qui nous a été donné à la naissance, le vaisseau spatial de l’humanité. »
— Chapitre 24: Mission impossible